J'ai
découvert Flaubert avec ses Trois Contes (peu banal !),
que j'ai énormément appréciés. Félicité, surtout, m'a
émue... mais Emma Bovary, plus tard, m'a fait rire !
Aujourd'hui,
encore étudiante, je me destine à l'enseignement et travaille
depuis la maîtrise sur l'édition de manuscrits médiévaux. Ce
qui m'intéressait avant tout, en participant à la
transcription de Madame Bovary, c'était d'avoir la
possibilité de suivre l'évolution du texte, de partir de celui
du copiste pour remonter jusqu'aux brouillons les plus anciens.
En édition de textes médiévaux, la tâche est bien différente
!
Je
me réjouis de m'être plongée un moment au coeur de l'écriture
de Flaubert, d'en avoir saisi un peu les mécanismes. J'espère
que notre travail sera un outil précieux pour les chercheurs et
les lecteurs. Enrichie de cette expérience, je ne peux m'empêcher
malgré tout d'être hantée par cette question : que penserait
l'auteur de cette entreprise ?
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