Après
une formation de professeur de Lettres classiques, j’ai
longtemps travaillé à l’étranger. Dans ce cadre, lorsque
j’enseignais à l’Université d’Osaka (Handaï), j’ai eu
le bonheur de rencontrer des Japonais Flaubertistes aussi
passionnés que pointus, parmi lesquels je citerai mes trois
collègues de la Faculté des Lettres de Handaï, les
professeurs Akagi, Hara et Wada. C’est à eux qu’est dédiée
cette transcription de la séquence 48. A Handaï, le flambeau
est repris par les nouveaux enseignants que nous avions formés
ensemble: je pense en particulier aux couples Kashiwagi et
Takaoka.
Quelques lignes enfin sur ma situation actuelle: « retraité
coopérant bénévole ». J'avais en effet décidé, il y a
6 ans déjà, que je consacrerais une partie de ma retraite à
une ONG, aussi longtemps que j'en aurais la force et l'envie.
J'ai donc rendu visite à quelques associations, avant de
choisir AGIR abcd, qui m'a proposé deux mois plus tard un
emploi de « répétiteur en lycée » en Nouvelle-Calédonie ;
j'exerce ainsi au lycée
de Poindimié (Province Nord, côte Est), depuis avril 2003,
pour les matières littéraires, en compagnie d'un collègue
chargé des matières mathématiques et scientifiques.Nous
assurons le soutien auprès des élèves qui le souhaitent,
quotidiennement lors des études du soir, et à la demande dans
la journée lorsqu'une classe bénéficie d'une permanence, ou
qu'un collègue enseignant est absent, mais nous n'effectuons
jamais de suppléance.
Poindimié est une plaisante bourgade côtière de 6 000
habitants, superbement équipée, où je dispose de suffisamment
de loisir pour avoir envie de contribuer à la transcription de Madame
Bovary, tant sont variées les façons de servir.
|