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Je travaille comme professeur de
français (allons, soyons plus précis : comme professeur de
Lettres Classiques...). J’enseigne dans toutes les classes du
secondaire avec une prédilection pour le lycée, et en B.T.S.
Formateur à l’I.U.F.M. de Bretagne pour les Lettres et les
T.I.C.E., je participe à la conception de produits multimédia
pour l’enseignement du français en même temps que je prépare
les agrégatifs à l’épreuve de didactique des agrégations
littéraires.
Mais je doute que cela suffise : il est vrai qu’il y a aussi
d’autres entrées...
Alors, j’habite et je travaille en Bretagne, et j’apprécie
particulièrement chez Flaubert ce qu’il ne dit pas, ce
qu’on appelle généralement son ironie. Cela ne fait pourtant
pas longtemps que j’y suis sensible ; mais lorsqu’une élève
m’a un jour déclaré, avec tout le sérieux de ses seize ans,
que, décidément, Madame Bovary, elle ne voyait pas
pourquoi il faudrait faire l’effort de le lire, même pour
l’école, un étrange sentiment de brisure m’alerta que des
liens particuliers s’étaient déjà tissés, à mon insu,
avec cette écriture. Alors je ne désespère pas de prendre
autant de plaisir à déchiffrer en classe ces brouillons que je
prenais il n’y a pas longtemps à travailler Flaubert,
Stendhal et les autres.
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